HISTORIQUE
HISTORIQUE
LA BIBLIOTHEQUE ET LE CENTRE CULTUREL
Le projet de " la marmaille à la case " aide à l'apprentissage de la langue française à Manompana (Madagascar) part d'un constat:
Le français est en zone rurale peu utilisé, alors qu'il est en complémentarité du malgache, la langue d'enseignement dès la troisième année de l'école primaire.
Le manque d'une maîtrise suffisante de cette langue par les instituteurs, eux-mêmes, empêche bien souvent que cette directive officielle soit respectée, c'est surtout une réalité en zone rurale.
En conséquence, ce sont les élèves qui, dans leur apprentissage, sont pénalisés, aussi, le projet se donne t-il pour objectif d'aider à réduire cette inégalité par rapport aux zones urbaines, en aidant, en milieu rural, à une plus grande utilisation du français.
Pour ce faire, il se propose de créer un centre culturel et de mettre en place avec la collaboration des enseignants locaux, un véritable partenariat linguistique entre le malgache et le français
Le tout a été organisé et devenu possible grâce à la participation, et l'investissement personnel du Président de l'association, qui a vécu sur place près de trois ans.
Le centre social-culturel est installé au cœur de la commune, dans un local accueillant, accessible à tous. Il est ouvert depuis novembre 2004.
Ce projet n'aurait pu voir le jour, sans la collaboration de :
• Mairie de Manompana: attribution d'un terrain
• Conseil général du Finistère: subvention pour la construction de l'établissement
• Les habitants de Manompana: aide à la construction
• Coopération française : formation de l'animateur, don de livres neufs, et divers matériel
Aimable contribution de l' ADEFA (association de la défense de la forêt d'Ambodiriana) de maisons d'éditions et de particuliers pour la fourniture de livres.
L’ECOLE PRIMAIRE
Manompana est une commune qui s’étend sur 20 km le long du littoral, mais également dans les terres à plusieurs heures de marche, puisqu’il n’y a pas de route. Bien qu’il existe déjà plusieurs écoles primaires, les classes restent surchargées avec un effectif qui varie entre 45 et 70 élèves.
Depuis mon retour à Manompana, le corps enseignant est venu me voir pour demander mon aide, les classes sont surchargées, et forcément l’enseignement s’en ressent.
Notre aide consiste à faire, systématiquement tous les matins à la marmaille à la case, des cours de français par groupe à peu prés homogène. Pour cette raison, il a fallu, encore une fois agrandir le local afin de séparer les groupes. Car pour certains nous continuons l’aide aux devoirs.
Il faut savoir qu’à Madagascar, comme en Afrique, en générale, le taux de natalité est élevé. L’Éducation Nationale n’a pas les infrastructures pour recevoir tous ses enfants, alors que l’école est obligatoire à partir de six ans.
Je réside à Manompana. J’ai décidé de monter cette école pour continuer à apporter une dynamique à la marmaille à la case, contribuer à l’instruction de tous ces enfants, essayer de réduire l’inégalité qui règne entre les différentes classes sociales, et montrer enfin aux habitants qu’une bonne instruction doit être accessible à tous sans exception.
C’est également un moyen de convaincre les parents de la nécessité de s’investir ensemble pour construire l’avenir de leurs enfants et développer le quartier ou ils vont grandir et évoluer.
En réalisant ce projet avec l’aide de la population locale et des parrainages, nous montrons simplement que l’école privée ne sert pas à se faire de l’argent.
Mais il faut bien payer le corps enseignant et les frais généraux (entretien, fournitures, etc..). Dans un premier temps, les parrainages serviront à cela, tout en donnant son essor à l’école, pour la préparer à prendre petit à petit son autonomie.
En gardant toujours à l’esprit que les premiers et principaux bénéficiaires doivent rester les enfants.
L’altruisme est un mot qui a pris un réel sens, pour moi, lorsque je suis arrivé à Madagascar. Malgré un passé difficile, les Malgaches restent humbles. Ils savent vivre le moment présent et savent naturellement partager le peu qu’ils ont.
Dans ces conditions, je suis honoré de défendre une cause qui est juste, de transmettre mon savoir et de tendre ma main à ceux qui en besoin.
Les enfants brillent et aidons-les à continuer
Ce projet n'aurait pu voir le jour, sans la collaboration de :
• CEG (collège d’enseignement général) de Manompana: attribution d'un terrain
• Conseil général du Finistère et Conseil régional de la Bretagne : subvention pour la construction de l'établissement
• Aimable participation de l’Amicale de l’ile rouge pour l’organisation d’une soirée Malgache au bénéfice du projet de l’école
• Aimable participation financière de l’Amicale de Saint Philibert pour l’aménagement des classes
• des parrains alors que l’école n’était encore qu’en construction
• Les habitants de Manompana: aide à la construction